Thaïlande en liberté

pêche en Thailande
pêche en Thailande

 Carnet de voyage 




Voici le récit de Bertrand, pêcheur passionné,
de son voyage de pêche en Thaïlande avec ses amis en janvier 2017.



Bonjour à tous,
Un voyage entièrement consacré à la pêche accompagné d’une bande de copains passionnés comme Jean-Claude, Nicolas et Laurent était pour moi un rêve et bien nous l’avons fait !!!

groupe d'amis en voyage de pêche en Thaïlande


Je voulais retrouver les sensations de la traque du fabuleux Snakehead mais aussi parfaire ce séjour en découvrant de nouvelles espèces comme l’Arapaïma, l’Alligator Gar, le Pacu ou encore le Chao Phraya Catfish et le Redtail Catfish que l’on trouve dans des lacs privés.
Le rendez-vous est pris pour la mi-janvier avec le célèbre guide de pêche Jean-François Hélias très connu en Thailande et par l’IGFA, qui nous a organisé ce séjour à la perfection dans une ambiance très conviviale avec de très bons moments de rigolade.

Nous arrivons péniblement à notre hôtel de Bangkok vers minuit avec plus de 12h00 de retard à cause d’un problème technique sur notre avion, à 6h30 nous repartons pour environ 350km de route en minibus vers le lac de Srinakarin. En chemin nous prenons les vivres et boissons pour la semaine dans un petit marché local très typique guidé d’une main de fer par La lek , la femme de Jean-François qui nous préparera de délicieux repas thaï pendant nos 4 jours sur le lac.
Après une pause repas bien méritée, nous continuons notre route sur une barge pour traverser le lac, puis nous longeons celui-ci sur environ 30km pour atteindre un village flottant où nous attend notre pirogue.
Tout le matériel est chargé à bord, et c’est parti pour 1h30 de bateau à vive allure, petite pause quand même au temple qui surplombe le lac.


Temple avec vue sur le lac Srinakarin


Enfin nous arrivons à notre maison flottante à 80 km au nord du barrage où quelques pêcheurs au filet vivent ici à l’année au milieu de nulle part, sur leurs maisons qu’ils déplacent aux grés des saisons.
Une partie de la maison nous est entièrement réservée, ou plutôt deux grandes plateformes couvertes, mais nous ne manquerons pas de place. Les moustiquaires sont installées sur nos matelas légers, une petite cuisine, une table pour nos repas, la plateforme d’embarquement nous servira de salle de bain, une fois savonné il n’y a plus qu’à piquer une tête dans le lac pour se rincer, mais quel pied!!! De se retrouver ici dans ce décor sauvage pour pêcher, pêcher et encore pêcher!!!


Maison flottante sur le lac Srinakarin


Il fait bientôt nuit mais nous faisons nos premiers lancés histoire de voir. Entre nous et la berge je remarque une grosse quantité de petits poissons qui ressemblent à des gardons, je lance mon buzzbait Booyah qui fait un raffut du diable à la surface et passe sur les cordages qui maintiennent la case, et c’est là qu’un joli snakehead d’un kilo bondit sur mon leurre. C’est très encourageant car ce sont des poissons très difficiles à leurrer, on prend la photo puis remise à l’eau.

La nuit fut assez mouvementée par le bruit des poissons-chats qui viennent claquer la surface de l’eau avec leur queue, j’avais l’impression d’être à côté d’une marmite de confiture en ébullition.
Le jour se lève et nous partons sur trois pirogues pour faire les bordures en plaçant nos leurres entre les buissons d’épines inondées, les herbiers ou bois flottants. Mais les heures passent et les touches se font rares, une seule attaque dans la matinée mais pas de prise.
L’après-midi se présente beaucoup mieux pour moi avec sept poissons au total mais surtout un de plus de 4 kilos et le moral est au plus haut.


Belle prise sur le lac Srinakarin


La soirée se passe à échanger sur nos journées de pêche respectives et Laurent qui se trouvait avec notre guide nous annonce plusieurs dizaines de Snakeheads!! Bon ok, il parait qu’ils n’étaient pas très gros mais apparemment ils se sont bien amusés.
Nous faisons tourner les équipes pour que chacun puisse profiter de l’expérience de Jean-François.


Jean-François, guide de pêche francophone en Thaïlande


Les prises sont rares et lorsque le vent tombe complètement nous recherchons les boules de bébés Snakehead qui viennent prendre de l’air à la surface. Il faut alors lancer dans la boule avec des leurres plongeant pour provoquer l’un des parents, la femelle de préférence qui est plus grosse que le mâle.
Nicolas et Jean-Claude réussiront à faire deux beaux mâles et Jean-François une magnifique femelle que je présente sur cette photo :

Femelle snake head en Thaïlande


Male snake head pêché en Thaïlande


Male snake head en Thaïlande


Les journées passent vite, trop vite, le levé du jour est vraiment magique avec la brume qui couvre le lac, les forêts immergées et surtout ce calme, sauf quelques cris d’oiseaux et le passage d’une pirogue qui vient relever ses filets. Je ne pense plus à rien ici, juste l’image d’un snakehead qui voudra bien bondir sur mon leurre.
Puis vient la tombée de la nuit où la température se rafraichie et les poissons deviennent plus mordeurs.


Lac sauvage de pêche en Thaïlande


Lac de pêche dans les montagnes en Thaïlande


Notre séjour sur le lac se termine avec tout de même une douzaine de beaux poissons de 1,5kg à 5 kg et un grand nombre de petits snakeheads de 3 à 500gr. Jean -François nous dit que malgré le niveau du barrage très élevé, les poissons éparpillés dans les buissons d’épines devenant inaccessibles, nous avions fait une belle pêche.


Pêche au Snake head dans les montagnes en Thaïlande


Nous partons maintenant pour le lac privé de Kampaeng Sen avec la ferme intention de plier du carbone.
La première impression est assez décevante car il n’est pas très grand et le cadre ordinaire. Peu importe, nous sommes ici pour la journée, et je compte bien en profiter pour me mesurer à ces monstres d’eau douce.
Jean-Claude me prête une de ses cannes à mouche, c’est une première pour moi de pouvoir pêcher avec des gros streamers imitation de tilapia en plumes et peaux de lapin sur du 80 lbs, ça change de ma petite canne en soie de 4 pour la truite!!
Nicolas et Laurent pêchent au leurre, Jean-Claude et moi à la mouche ,les appâts naturels sont interdits et les poissons sont éduqués, ils viennent marsouiner sans aucune touche, l’heure de leur casse-croute approche, un pick-up recule le long de la berge et le gars commence à balancer des seaux de tilapias.
Ce n’est vraiment pas la pêche que j’imaginais ni celle que j’affectionne mais les poissons deviennent frénétiques et les touches se succèdent. Je sors mon premier Alligator Gar d’une trentaine de kilos, une vraie gueule de croco qui m’a mis mon streamer en pièce, un œil en moins les plumes arrachées, ça ne ressemble plus à rien mais ce n’est pas grave, je relance ma soie car ils ont faim les copains.


Pêche d'un alligator gar au lac Kampaeng Sen en Thaïlande


Pendant ce temps Jean-Claude est attelé à un Arapaïma, Laurent et Nicolas sont eux aussi pendus sur du Redtail Catfish, ces gros poissons-chats à la nageoire caudale rouge tirent comme des tanks.
Je fais encore deux poissons puis plus rien, la rigolade n’aura pas duré, Jean Claude fini par mettre au sec son Arapaïma, un joli morceau!


Pêche d'un arapaïma au lac Kampaeng Sen en Thaïlande


Le milieu de journée sera très calme puis le casse-croute du soir aux tilapias nous permet de faire encore trois jolis Arapaïmas, quelques Redtail Catfish un gros Chao Phraya Catfish par Nicolas et un ou deux Aligators Gar. La pêche se termine à la tombée de la nuit avec le sentiment d’avoir passé un bon moment, mais les habitudes de ces poissons ne présentent pas de surprise. Le but pour nous était d’assurer la prise d’un arapaïma, ce qui a été fait sauf pour Nicolas qui est resté abonné aux gros minous.


Pêche au lac Kampaeng Sen en Thaïlande


Le lac de Ratchaburi où nous passerons nos deux derniers jours de pêche est très différent : déjà beaucoup plus grand, un cadre agréable et naturel, ce qui ne gâche rien et nous rend la pêche beaucoup plus intéressante. Ici on peut pêcher à la mouche, au leurre et au vif l’après-midi.
Les Redtail Catfish et Chao Phraya Catfish sont toujours très présents et c’est un vrai plaisir de les combattre avec une petite canne de 30 lbs de 10/50 gr ou à la mouche pour voir sortir 200 ml de backing à toute allure, une vingtaine de minutes à deux heures sont nécessaire pour épuiser ces gros minous. Les touches ici sont assez régulières bien qu’un temps d’adaptation soit nécessaire pour trouver le bon leurre, la bonne vitesse, la bonne technique; les guides sont là pour nous donner quelques conseils.
Laurent nous sort le premier Pacu, apparenté au piranha mais herbivore ou omnivore, puis c’est au tour de Nicolas de faire le sien. Ils adorent les morceaux de bananes piqués simplement sur un 7/0 posé sur le fond; les Redtails Catfishs viennent aussi participer.


Avec le guide de pêche


Pêche en Thaïlande


Les touches sont très franches, et pik-up ouvert on a parfois du mal à le rabattre tellement ça part vite.
En faisant le tour du lac j’ai pu voir le dos d’un gros Arapaïma venir prendre de l’air à la surface. Je décide de lui présenter une imitation de tilapia articulé et au deuxième passage je prends une énorme claque dans la canne, le remous qui suivit fût vraiment impressionnant, il ne devait pas y avoir plus d’1,20m d’eau, un rush de folie accompagné d’un gros sillon!! Je n’avais jamais vu un truc pareil. Sur une tresse en 20 centièmes, la partie était loin d’être gagnée; les coups de tête étaient d’une rare violence mais au bout d’environ une demi-heure et plusieurs sauts il finit par se rendre. Il a fallu se mettre à plusieurs pour le porter.


Pêche à l'arapaima en Thaïlande


Pêche au gros en Thaïlande


L’après-midi était consacrée à la pêche au vif avec de jolis poissons-chats de 5 à 700gr, une pêche plutôt pépère à première vue mais lorsqu’un Chao Phraya Catfish vient choper notre appât, le combat peut s’engager pour un bon moment si la ligne ou la canne tient le coup, ce ne fût pas le cas pour un anglais qui nous accompagnait ce jour-là et qui a cassé sa canne au bout d’une heure de combat, avec l’aide de Jean François au moulinet, l’anglais tenant le reste de la canne pour ramener le bestio jusqu’à l’épuisette.


pêche en Thailande


canne de pêche cassée en Thaïlande


pêche au gros en lac en Thaïlande


Encore un gros :

pêche au gros en lac en Thaïlande


Et la plus belle photo pour la Fin!! Balaise le Nico :

pêche au gros en lac en Thaïlande


Voilà… un voyage qui se termine avec l’espoir d’y retourner un jour car ce ne fût que du bonheur!!

Bertrand

fin de voyage thailandais des pêcheurs


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